Rêvant de la volonté, le paysan et guerrier Pougatchev, après de longues errances, vient à Yaik et en conversation avec le garde cosaque apprend que les paysans attendent un nouveau roi - le paysan. Le meurtrier Pierre III semble être un tel roi - il donnerait libre cours au peuple. Cette idée capture Pugachev.
Il vient chez les Kalmouks et les exhorte à quitter l'armée, à fuir le serment russe. Ataman Kirpichnikov s'en rend compte et rejoint l'émeute. Une rébellion éclate dans les troupes cosaques. Avec les chefs Obolyaev, Karavaev et Zarubin, Pugachev décide de déménager à Moscou.
Bientôt, le fugitif Oural condamné Khlopush se joint à lui, rêvant de voir le roi paysan. Il exige de le laisser aller à Pougatchev, voyant en lui l'incarnation de son idéal. Khlopusha propose de capturer Oufa - cela permettra aux Pugachevites d'obtenir leur propre artillerie.
Ataman Zarubin attire de plus en plus de troupes aux côtés de Pugachev - ils se rendent sans combattre. Mais après les premières défaites dans le camp de Pougatchev, les conflits commencent. L'un des rebelles - Curd - persuade de donner Pugachev aux troupes gouvernementales. Il est soutenu par le traître Kryamin. L'armée commence à paniquer et, avec Pougatchev, toute son armée périt.
Le dernier personnage du poème n'est pas le désir russe, le paysage de la steppe, les arbres qui pleurent, les sables sans fin, les marais salants, les verstes, les voiles ... Il n'y a rien que les solitaires puissent faire à propos de cette Russie. Khlopush meurt, Pougatchev meurt, «sous l'âme tu tombes aussi bien que sous le fardeau».