Le narrateur, à la demande de M. de P., se rend dans la ville catalane d'Ille. Il doit examiner tous les monuments antiques de la région, qui seront indiqués par l'amant local de l'antiquité, M. de Peyrorad. En chemin, le narrateur apprend de son guide qu'une idole de cuivre d'une déesse païenne a été déterrée dans le jardin de M. de Peyrorad. Les habitants surnommaient déjà la statue «maléfique»: lorsqu'ils l'ont soulevée, elle est tombée et s'est cassé la jambe de Jean Kolya.
De Peyrorada souhaite la bienvenue à l'invité. Leur fils Alphonse est silencieux, qui est venu à lui n'est intéressant qu'en tant que Parisien, métropolitain. Alphonse a l'air ridicule, vêtu de la dernière mode, il a les mains d'un paysan dans les manches d'un dandy. Il épousera bientôt une fille riche vivant à côté de Puigarig. M. de Peyrorad commence à faire l'éloge de son "Venus Tour", rencontrant la condamnation de sa femme: "Elle a créé un bon chef-d'œuvre! Cassez la jambe d'un homme! " De Peyrorad répond: "Qui n'a pas été blessé par Vénus?" Le narrateur s'apprête à dormir. De la fenêtre de sa chambre, il voit une statue debout dans le jardin. Deux locaux passent et commencent à la réprimander. L'un d'eux prend une pierre et se lance dans Vénus, mais attrape ensuite la tête: "Elle m'a jeté la pierre!"
Le matin, un Parisien avec M. de Peyrorad est parti inspecter Vénus. Le propriétaire demande au narrateur de l'aider à traduire les inscriptions sur la statue. Il est impossible d'imaginer quelque chose de plus parfait que le corps de cette Vénus, mais le mépris et la cruauté se lisent sur son beau visage. L'inscription sur la casquette se lit comme suit: "CAVE AMANTEM" ("Méfiez-vous de l'amant"). La deuxième inscription est gravée sur l'avant-bras:
VENERI TURBUL ...
EUTYCHES MYRO
IMPERIO FECIT
M. de Peyrorad croit que Vénus vient du village phénicien de Bulternera (déformé "Turbulnera") à proximité et discute de l'étymologie possible de ce mot lié au dieu Baal. Il propose une traduction: "Miron consacre Vénus du Bulternérien, à sa commande, cette statue faite par lui." Les hommes remarquent des taches blanches de pierres sur la poitrine et les doigts de Vénus. L'invité raconte ce qu'il a vu la nuit dernière. Après le petit déjeuner, il reste à l'étable avec Alphonse, qui n'est occupé que par la dot de sa fiancée, Mademoiselle de Puigarig. Il veut lui donner une bague avec des diamants en forme de deux mains tissées et gravées "sempr’ab ti" ("pour toujours avec toi"). "Porter mille deux cents francs au doigt de tout le monde est flatteur!"
De Peyrorada et leur invité dînent avec la mariée. Le Parisien trouve que le grossier Alphonse n'est pas digne de la jolie mademoiselle de Puigarig, si semblable à la déesse de l'amour. Mariage demain, vendredi est le jour de Vénus. Alphonse le matin sort jouer au ballon avec les Espagnols. L'anneau le dérange. Alphonse laisse la décoration au doigt de Vénus et gagne. L'Espagnol vaincu le menace de représailles. Les héros partent pour Puigarig, le marié se souvient qu'il a oublié la bague. Mais il n'y a personne à envoyer pour lui, et le jeune reçoit la bague du modiste, avec qui Alfons s'est amusé à Paris. Le mariage pour le dîner revient à Ill. La mariée et le marié, qui avaient disparu quelque part pendant un moment avant de s'asseoir à la table, étaient pâles et étrangement sérieux. La jarretière de la mariée est traditionnellement coupée, M. de Peyrorad chante des vers récemment composés sur deux Vénus avant lui: romaine et catalane. Après le dîner, Alphonse, horrifié, raconte au Parisien: Vénus a plié son doigt, la bague ne peut pas être rendue. Il demande à l'invité de regarder, mais il ne veut pas aller sous la pluie et se lève pour lui. Des bruits de pas se font entendre dans le couloir - la mariée est conduite au lit de mariage. Le narrateur a encore pitié de la pauvre fille et essaie de dormir.
Un cri tôt le matin monte dans la maison. Alphonse est mort dans un lit cassé et sa femme bat en convulsions sur le canapé. Le jeune visage exprime des souffrances terribles. Les ecchymoses sur son corps semblaient être serrées par un cerceau. À proximité se trouve sa bague en diamant. Le procureur royal parvient à interroger la veuve d'Alphonse. La nuit, elle était allongée sous les couvertures, tandis que quelqu'un d'autre et froid était assis sur le lit. Alfons entra dans la chambre avec les mots: «Bonjour, petite épouse», et immédiatement son cri retentit. De Puigarig a néanmoins tourné la tête et a vu Vénus étrangler dans les bras de son mari. L'Espagnol, qui a joué au ballon avec Alfonso, n'était pas impliqué et le domestique, le dernier à avoir vu le jeune marié en vie, affirme qu'il n'y avait pas de bague sur lui.
Le Parisien quitte Illya. M. de Peyrorad l'escorte en larmes. Il mourra quelques mois après son fils. Vénus d'Ilya, sur ordre de Mme de Peyrorad, est fondue jusqu'à la cloche de l'église, mais même sous cette forme, elle continue de nuire aux gens: depuis la nouvelle cloche qui sonne à Illa, les vignobles ont déjà été frappés à deux reprises par le gel.